La vie nous amène parfois à devoir accepter des décisions et des situations qui ne sont pas totalement alignées à notre perception de la vie, mais qui vont dans le sens de l’intérêt individuel ou collectif du moment.

Cette transition fait partie du chemin à traverser pour enfin atteindre notre but. Accepter que tout ne peut pas suivre notre « vision idéale » pendant un certain temps et c’est ok.

Le rythme d’évolution est propre à chacun et la vitesse n’est pas synonyme de succès. Les détours de la vie sont riches d’apprentissage à intégrer pour une meilleure connaissance de soi. Ce que nous avions envisagé pour notre vie n’est pas forcément ce dont nous avons besoin. Les événements quotidiens nous le font comprendre et nous redirigent vers ce qui est juste pour nous.

C’est là que la notion d’impermanence entre en ligne de compte.

Dans la vie, rien n’est définitif ou garanti, seule la mort est une certitude. Vivre dans l’instant présent en sachant que tout change d’une seconde à l’autre. Je ne suis plus celle que j’étais il y a un instant.

C’est en l’acceptant que les transitions deviennent plus faciles, voire même plus supportables dans certains cas. Il s’agit alors de faire une sorte de deuil de son ancien soi.

Oui, parfois nous devons accepter des situations que nous n’avons pas souhaitées, car elles font partie de ce que nous avons à vivre et à comprendre. Elles sont transitoires, tout est changement.

Comme le disait Nisargadatta Maharaj, sage hindou adepte de la non-dualité :

« La sagesse me dit que je ne suis rien. L’amour me dit que je suis tout. Entre les deux s’écoule ma vie. »

Avec sagesse, confiance et amour.

Jenny Aude