Durant les transitions de vie, on peut perdre nos repères. Les points d’ancrage qiu nous aident à avancer sur un chemin connu. On ne sait plus à quoi se raccrocher et des peurs peuvent surgir.

Ces repères sont aussi le résultat d’une certaine routine installée dans le quotidien, ce qui n’a rien de péjoratif, puisqu’il s’agit des habitudes liées à notre organisation, à nos diverses activités.

Qu’il s’agisse de l’entrée à l’écote, le début de la vie active, un changement de travail, un déménagement, un divorce ou même un décès, toutes ces transitions nécessitent de se réadapter à un autre environnement, un nouveau contexte de vie, un autre statut social parfois.

Ces changements prennent du temps pour être intégrés dans le corps, c’est normal. Et le processus passe par des phases de découvertes agréables et aussi du découragement, voire de la nostalgie et de la tristesse du passé. Le changement n’est effectivement pas toujours volontaire.

Quand on passe par la phase « down », on cherche à tout prix un repère extérieur à soi pour se rassurer. Alors que la réponse est à l’intérieur.

La confiance qui, même si elle est amoindrie en raison du changement, est au plus profond de soi. Elle ne demande qu’à être activée, ranimée par une connexion de soi à soi. Lui permettre de grandir jour après jour, pour créer un lien avec sa nouvelle réalité.

Au même titre que notre corps s’habitue aux changements hormonaux liés au cycle de vie, la nature s’adapte aux changements de saison. L’être humain, lui, évolue au gré de ses transitions personnelles, en créant de nouveaux repères soutenu par sa confiance intérieure.

Un encouragement à vivre sa vie en conscience.

Jenny Aude