Quand on s’ouvre à plus grand, on a accès à tout son potentiel. On peut dépasser la peur en l’acceptant radicalement en lui faisant face.

Ces derniers temps, j’ai été amenée à affronter plusieurs fois ma peur dans des situations professionnelles et privées.

Vous savez, ce type de peur qui vous paralyse, vous empêche de parler, de respirer. Cette boule au ventre qui provoque la nausée et qui donne envie de disparaître dans un petit trou de souris.

Affronter ma peur, ça a été d’abord de la reconnaître, accepter qu’elle est là et, dans une certaine mesure, la matérialiser. Lui laisser la place d’exister pour qu’elle puisse ensuite ne plus m’atteindre dans mon être.

Elle était à mes côtés, comme un témoignage de mes défis que j’étais capable de relever, pour me signifier que je sortais de ma zone de confort et que c’était ok.

La peur ne me figeait plus. Elle m’encourageait à mettre un pied hors de ce périmètre et puis un autre et encore un autre.

Une fois que j’ai eu dépassé ma peur, je me suis sentie libérée et prête à relever les défis qui se présentaient devant moi. J’avançais en sachant que je n’avais rien à perdre. Quelle que soit l’issue, je gagnais en expérience.

La peur a ce côté positif qu’elle met le doigt sur des blessures profondément enfouies. Des souvenirs personnels ou transgénérationnels qiu nous ont marqués jusque dans notre ADN.

Nier un aspect de soi pour éviter de souffrir, de se remettre en question, c’est lui laisser encore plus la volonté de grandir jusqu’à ce que cet aspect soit enfin pris en compte.

Alors que si on le reconnaît, on arrive à lui faire une place, on peut le libérer pour s’ouvrir à une autre conscience et à la confiance en la Vie.

Jenny Aude